Quand Papa reviendra
À propos :
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Paris 1954
Deux destins
Pierre-Louis, Pélo pour ses copains, a 14 ans. Il a quitté son petit village natal pour vivre à Paris, seul avec sa mère. Le choc culturel est rude. La vie au collège, encore pire. Entre son père, qu'il n'a jamais vu et sa mère débordée par son travail de couturière, Pierre-Louis n'a que son violon pour distraction. Une rencontre avec de jeunes musiciens va tout changer...
Gilles Lagarde, un jeune sergent dans l'armée de Terre, est chargé d'enquêter sur Armand Kieffer, un Alsacien, un "Malgré-nous" enrôlé de force dans la Wehrmacht et disparu sur le front de l'Est. Il suit sa trace par le biais de lettres envoyées à sa famille. Son enquête le conduira sur des sentiers qu'il n'aurait pas imaginé et le fera se remettre en question jusqu'à bouleverser ses projets de vie...
Comment ces deux destins vont-ils se croiser ? Une véritable plongée au beau milieu des années cinquante.
Philippe ? Pourquoi cette histoire ?
J’étais en quête d’une nouvelle histoire à écrire, mais je ne savais pas encore quel en serait le thème. Puis, je ne sais vraiment pas pourquoi, le « hasard » sans doute, j’ai consulté un site Internet consacré aux Malgré-nous. Un ouvrage téléchargeable a attiré mon attention. D’abord par le dessin original de la couverture, puis par son titre : Mille jours d’une vie. L’auteur s’appelait Jean Bienvenot. J’ai lu son récit de Malgré-nous, un récit bouleversant par sa force et son authenticité. Après avoir lu le dernier paragraphe et refermé le document, j’ai eu le même sentiment de nostalgie que l’on peut ressentir lorsqu’on doit dire au revoir à un ami qui nous est cher.
À la dernière page, il y avait une adresse et un numéro de téléphone. J’ai longtemps hésité avant d’appeler. Je souhaitais dire à la famille combien ce témoignage m’avait touché. Finalement, j’ai pris mon courage à deux mains, ainsi que mon téléphone... et j’ai appelé. C’est Jean Bienvenot en personne qui a décroché. Inutile de vous dire comme j’étais impressionné !
Je regrette d’avoir mis si longtemps pour écrire ce livre qu’il n’aura pas eu le temps de découvrir. Mais dans cette histoire, j’ai tenu à y transmettre toute ma sympathie pour ce monsieur, si simple, si affable et qui restera toujours dans mes pensées.